Mardi 7 juillet 2009 à 3:36

... en y trouvant un sens.



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Dimanche 5 avril 2009 à 17:23

3ème Efferalgan. Comateux. Content.

Soirée P. Pornstar, plombières, paysan, pull, père noël, peintre, personne, pompom girls, punks, poupées, péruvien, pilote, plongeur, pharaon, pyjamas, plagiste... Et 3 divines panthères. Ca commençait bien. "Poupée" "AH OUUUAAAAIS". "Bon ce soir, on s'la colle Achille" "Nuit blanche mec!", "A 00h30, j'veux que vous me fassiez une chorégraphie de pompomgirls très hot !", "Il a un caleçon noir sous son peignoir", "On est tous torturés, buvons pour oublier !", "t'es en P1, toi?", "Berte et Brenda, ouais ça le fait.", "J'crois que j'ai un ticket avec Berte la pirate.", "Viens on enflamme le dancefloor!" "Nan attends j'ai pas assez bu".
Après, Clément s'est ramené avec sa vodka polonaise, le truc qui fait cracher du feu, la soirée a vraiment commençé à ce moment là. On a bu les verres à la chaîne, des petits verres de vodka polonaise, le genre de truc que tu peux utiliser comme désinfectant. On était dehors sur les chaises, "allez Antoine c'est à ton tour." "Mais vous voulez ma mort ou quoi?" "Oh putain c'est pas un verre de pédé." "ALLLLEZZZZZZ" J'avais un peu du mal, au 6 ou 7ème et là dessus, "Berte la sanguinaire", la pirate, elle se pointe, elle s'assit à côté de oim, et elle me dit : "T'as pas d'couilles.", là dessus je dis à Clément "Vas-y sers lui un verre." Elle le boit en me regardant dans les yeux, elle a même pas cillé, la gamine. J'me suis dis que j'tenais l'bon filon, qu'elle avait des couilles pour deux. "Clément sers-lui encore un verre", je sais, j'apprends vite.
Ensuite, "Antoine, y'a des paris sur toi." "Clémenta parié que t'allais smacker une nana, moi j'ai parié que tu ferais plus." "T'inquiètes, tu vas gagner de l'argent ce soir mon ami." Là dessus, j'ai utilisé une technique vieille comme le monde. Quand on veut pas trop traîner, on drague la meilleure copine de la nana qu'on veut pécho. Donc, j'ai fait un massage de pied à sa copine, Brenda. J'ai adoré lui faire ce massage, elle avait des pieds supers et tout. En plus, j'la chatouillais. Résultat, Berte m'a piqué ma barbe, après m'avoir mis une série de coup de genous dans les roupettes "C'est pas grave, t'as pas d'couilles." Malheureusement j'l'ai embrassé au moment où j'étais le plus bourré de la soirée, donc j'm'en souviens pas beaucoup. Mais j'ai gagné le pari vu qu'en plus du patin, il me semble l'avoir peloté. Enfin c'est très flou. Le plus marrant dans tout ça c'est que 10 minutes plus tard, ils étaient à 5 pour lui tenir les cheveux. Elle vomissait ses tripes devant la porte.
Avoir des couilles, c'est avoir des emmerdes de toute façon. Après, on fait ce qu'on veut. Enfin après on a enflammé le dancefloor, on a bouffé de la pizza supère bonne, Camille était plutôt éméchée et radieuse, en poupée (très sexy by the way). Puis on est monté, Achille a trouvé une guitare, et assis sur le rebord du balcon, à 4 mètres du sol, on a gueulé Sympathy For The Devil, et c'était bon. Puis, concert privé de la diva. Plus tard, j'ai attrapé une araignée, que j'ai jeté sur Camille, qui n'a même pas réagi.
"Ca vous dit pas qu'on aille à la balançoire?"

A 4h44, j'ai refermé le portail, l'air était bon, ça sentait le pringtemps, personne dans la rue, pas un bruit, j'me suis senti incroyablement bien d'un coup, comme si j'avais accompli une mission. L'impression de faire un bond dans le passé, en gardant que ce que j'voulais garder.



"Maman, être mature : c'est savoir être immature quand il faut." (ouais, c'est de moi)

Dimanche 22 mars 2009 à 9:48

L'histoire ne dit pas lequel des 2 a survécu, ca serait trop facile. Si il y a eu un survivant.
Mais tout le monde sait que, lorsqu'il entrait sans frapper en se croyant chez lui, lorsqu'il a pris cette douche avec cette fille,  lorsqu'il se dérangeait lui-même et les autres, ils étaient lui, indisociables.
Ils ont terriblement besoin l'un de l'autre, ils s'envient, s'observent. Ca le rend furieux... Quand il s'amuse, ça finit toujours en combat entre le bon et le mauvais.
Cette nuit le bon s'est élançé à la poursuite du mauvais, mais l'histoire ne dit pas lequel des deux a survécu, quand son épée s'est fracassé sur cette cape noire, tout l'univers a implosé.



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Lui pense que la mort n'est pas la seule issue, bien sûr, mais l'autre prendra toute la vie.

Jeudi 12 mars 2009 à 16:10

Manque de sommeil.
Aujourd'hui, j'ai détesté tous ceux que j'ai croisé, sauf la madame qui m'a vendu mon "pain-pizza", et les 2 attardés qui s'roulent des patins à l'arrêt de bus devant ma fac, ceux-là sont géniaux, et ce grand black aveugle dans le métro, il avait la classe avec ses lunettes (j'aurais bien voulu lui dire d'ailleurs vu qu'il le sait probablement pas). "J'aime tellement peu de choses, que quand un truc me plaît, ça me marque."
Hier un type  a tué 17 personnes à peu près quand j'm'enfilais mon 3ème café. Je sais pas quoi penser de ça, j'ai essayé d'y réfléchir sur le chemin entre le métro et la fac, mais je n'ai que des hypothèses. Peu importe, je lui demanderai plus tard. Ils disent dans les journeaux "issu d'une famille aisée, il n'y avait pourtant aucune raison apparente qui aurait pu le pousser à agir de la sorte". 9 collègiens qu'il connaissait pas, 3 profs, 3 passants au hasard. J'me demande ce qu'il a ressenti : tenir ce putain de flingue dans sa main, tuer, recharger, tuer encore, tirer, tirer encore. Il a tellement adoré ça qu'il a continué. Le pouvoir suprême? On peut dire que c'était égoïste, certes... Il avait peut-être la frousse de faire ça tout seul, ou alors il avait besoin d'un prétexte pour aller jusqu'au bout, et tuer 17 personnes était nécessaire. Après avoir tué ces personnes, il avait le courage. N'empêche, pourquoi avoir choisi un 9mm si son père avait toute une collection d'armes? Anyway.
Avant-hier, y'avait l'anniversaire du soulèvement de Tibet de 1959. 10 000 morts. Si un jour on réduit mon peuple à l'esclavage (je sais, ca fait bizarre de dire "mon peuple" dans notre "putain de société d'égoïstes", mais si l'interêt personnel est menaçé, alors seulement, notre conscience collective s'éveille. NON? Rechauffement de la planète, crrrrrrrise financière,  etc.), non en fait rien, je m'allierais à l'ennemi. Je vois pas pourquoi je défendrais tous ces gens que je croise tous les jours, je ne les aime pas, et ils ne m'aiment pas non plus. Et le patriotisme (qui tient seulement debout grâce au football, non?), j'en ai rien à foutre.
Je regarde les infos de 7h, de 13h (pas sur TF1!), de 20h, et le zapping. Si vous voulez ne plus croire en rien, je veux dire en rien du tout, suivez l'actualité. C'est à VOMIR, à VOMIR, c'est absolument abject, ignoble, infâme. Si ce type de Stuttgart voulait trouver le courage de se suicider, il aurait qu'à matter les infos 3 fois par jour. Mais peut-être que c'est ce qu'il fesait. Anyway.
Avant-hier, un type de 17 ans a écopé de la perpétuité pour avoir tué sa mère qui l'avait empêché de jouer à Halo 3, c'est la seule fois où j'ai vraiment ris ce jour-là. Pas autant que la semaine dernière à propos de la femme opérée d'un cancer du sein, à Lyon, ça j'avoue, c'était disons, cocace.


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Moralité : Non, je vais quand même pas devoir vous l'écrire en plus, si?

Vendredi 6 mars 2009 à 20:55

Même après tant d’années, ce film conserve sur moi cette emprise mélancolique et laisse en moi ce même sentiment, preuve qu’une part de nous ne changera jamais. J'aime ce sentiment.



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