Samedi 27 septembre 2008 à 19:59

1 . "Pour un médecin, traiter quelqu'un de con, ce n'est pas manquer de respect, c'est avant tout porter un diagnostic."

2. "Ne gâcher pas les 5 dernières minutes, c'est souvent les meilleures."

3. "Je vais pas perdre mon temps avec des p'tits cons ! C'est quand même incroyable, c'est le contribuable qui a payé cette faculté !"

4. "Y'a des adolescents ici dont la voix mue telle une souris qui se coince la queue dans la porte. J'ai mal pour vous."

5. "Mademoiselle, quand je parle, vous vous taisez. C'est pas très malin de se mettre au premier rang pour parler. Ah ! Pourquoi faut-il qu'elle soit blonde?"

6. "J'ai vu un truc en venant, y'avait un tag avec écrit << vivre ou sarkollaborer >>. C'a m'a plu."

7. "Des fois j'me prend vraiment pour un berger" Réponse de l'amphi : "Bêêêêêêê"

8. "Si vous voulez jouer aux cons, vous allez gagner car je le suis moins que vous. Arrêtez de jouer au moustique sinon je vais vous écraser. Ca va saigner."

9. "J'ai vu un flash d'appareil photo dans le coin latéral gauche de l'amphi, vers le haut. Je vous préviens, vous avez pas le droit de diffuser ses photos, ca s'appelle le droit à l'image et j'hésiterais pas à aller au pénal..."

10. "A toute tentative de début d'esquisse de semblant de bruit, les sanctions tomberont. Je veux à peine entendre le bruissement du stylo plume sur la feuille de papier, et encore. Lièvres en chaleur et autres puceaux en excès d'hormones, s'abstenir."

11. "Y'en a qui vont se faire casser la gueule à la sortie."

12. "Soyez silencieux et inodores s'il vous plaît" (celle là j'ai toujours pas compris)

13. "Le tibia porte une crête très tranchante sur sa face antérieure d'ailleurs vous pouvez vous la palper vous même, sauf si vous êtes obèse."

14. "Dis donc monsieur là bas avec le gobelet, le petit déjeuner c'est à la cafétéria, alors DEHORS. (le type se dirige vers la sortie) Primant je suppose? J'en étais sûr."

15. "J'imagine que vous avez entendu parler de moi vu que je suis une superstar, je suis le professeur *********!"  (foule en délire)

16. "Vous voyez souvent quand on met un doigt ca va mieux." dit-il en ajustant le projecteur.

Cette liste, non exhaustive vous vous en doutez, sera éventuellement complétée si j'arrive à changer de département étant donné que je suis dans le département merdique et sans ambiance, donc sans phrases cultissimes.

"Voici la statue représentant la nature se dévoilant à la science dans le hall de la faculté de paris, vous voyez, la nature à d'sacrés atouts ! Allons messieurs réveillez-vous !"

Samedi 27 septembre 2008 à 19:25

Moi, je vois : une sorte de crabe avec des minis pattes et des énormes pinces/2 vieux perroquets qui se font la tête. Ca va, j'ai pas le complexe du super-héro.

Mercredi 17 septembre 2008 à 20:15

Y'a des jours avec et y'a des jours sans. Mais vraiment sans. C'est incroyable comment je passe d'un extrème à l'autre, des fois j'ai la forme, mais des fois non. Je pense que c'est seulement en surface, être "heureux" ou non, parce qu'au fond, quoi que je fasse, quoi qu'on me fasse, le mal me ronge, peut-être plus que je voudrais le croire. Ca part jamais et peut-être même que ca me poursuivra toute ma vie, certainement à tort, mais ca fait partie de ma constitution, c'est le genre de chose qu'on peut pas remettre en cause. On arrive à l'oublier, assez facilement même, mais l'énnemi guette, toujours à l'affût d'une nouvelle manifestation. Je comprends tout à fait que les gens se suicident, moi même si je ne croyais pas qu'il y a raison à ma venue au monde (si seulement c'était aussi simple qu' une pénétration vaginale), je me serais fait la malle depuis longtemps... Perdre son temps à morfler pour être fier d'un truc ou tenter de se sentir moins seul par n'importe quel moyen (des études qui prennent de la place ne sont qu'un exemple parmis tant d'autre)... Autant disparaître pour ne pas souffrir et ne pas faire souffrir. Je pense en ce moment (mais bon j'me sens usé, alors mon objectivité peut certainement être mise en doute, et probablement par moi même ne serais-ce que demain) que l'amour n'existe pas, il n'y a pas d'amour simplement un arrêt de la solitude qui touchent une ou, dans le meilleur des cas, deux personnes qui tiennent pas tellement l'un à l'autre mais qui ne veulent pas retourner simplement à leurs solitudes réciproques qui les bouffent. C'est peut-être ça la maturité, arrêter de croire aux contes de fées, regarder la vie en face, pourrie jusqu'à la moëlle (et je vous dis ca tranquillement de mon fauteuil) mais avec des bons moments, partagés, qu'il faut savourer car ils ne durent pas. Le bonheur est éphémère. Attention, je dis ça aujourd'hui, je penserais certainement le contraire demain. Serais-je alors optimiste ou réaliste? (il n'y a pas de réponses, seulement des théories plus ou moins crédibles).

 Les plus laches se reposent sur une entité supérieure pour combler le vide de leur existence, d'autres (tout aussi lâches) sur des substances plus ou moins fortes, d'autres sur quelqu'un d'autre... Je ne détiens aucune vérité, je ne suis donc, en théorie, pas apte à critiquer qui ou quoi que ce soit. Tous les moyens sont bons après tout, certains sont simplement plus efficaces pour passer le temps et tenter de remplir son existence : la vie de famille, la vie professionnelle etc...

Bref. Tout ca pour dire que j'éspère être dans un état de maturité passager, parce qu'être "mature"(oui c'est extrêment subjectif et stupide comme concept alors appelons ca être conscient) donc être conscient, c'est certainement être encore plus seul. Moi, qui vous parle, combattant de la conscience et revendiquant l'inconscience (comprenez l'imaturité) comme valeur personnelle fondamentale...

En fait, n'arrivant pas à finir cet article, je l'ai relu et trouvé extrêment naze (je préviens tout de suite les éventuels crétins finis que je suis sincère, il est pas trop mal écrit, dieu merci j'ai fait pire mais simplement il m'a permis d'exterioriser mon état de pensée, histoire que je me rende compte que c'était con comme état de pensées). Donc, si il y avait quelque chose à retenir de ces 20 minutes, disons que c'est : suçer la vie jusqu'à la moëlle (et pas que la vie), cumuler les expériences positives (par exemple les expériences sexuelles), ne faites pas le point sur votre vie, fonçer, battez-vous.

Ouf, c'était pas loin, je suis pas encore mature, et j'aimerais bien tirer la blonde (lille 2, amphi 3 rangée de milieu n°6 sur la droite) qui est un chef d'oeuvre d'architecture biologique (probablement un des arguments en faveur de l'existence de Dieu) et que, à la lumière de ma perversion naturelle et de nombreuses minutes de contemplation, j'ai élue BONASSE DE L'ANNEE. Félicitations. Si tu passes par là et que tu te reconnaît sache je suis sur la droite de l'amphi, que je possède des lunettes, que je suis entouré de 2 brunes (pas "2 belles brunes", 2 brunes quoi, je suis pas superman), que tous les matins je lis mon horoscope à voix haute, et que je pue le boursin vu que j'en fous la blinde dans mes sandwichs et que j'ai jamais de chewing gum.

Chers auditeurs, auditrices, hermaphrodites, ou asexués, Good night and Good luck.

PS : non je suis pas en manque de sexe, d'amour ou de quoi que ce soit. Pas de conclusions hâtives.

Lundi 1er septembre 2008 à 15:15

Les mauvais souvenirs de quais de gare reviennent. Trop de questions. Pour pas grand chose. Juste laisser aller. Peut-être que je me dirige droit vers un suicide sentimental, fin de mon lent processus d'éradication cardiologique. Peut-être pas.

Parfois, j'aimerais être l'Homme Frigorifié. C'est triste.

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