Mercredi 8 octobre 2008 à 22:24

Filles, s'abstenir.

Nan mais franchement, le coup du ouais on peut rester super potes machins avec son ex, c'est bidon. Y'a toujours un gagnant et un perdant de la rupture et le gagnant le fait toujours bien sentir à l'autre (j'entends par gagnant celui ou celle qui s'est recasé). Bref, conasse. Le coup du je t'appelle torchée à 2h du mat' et j'te chante du Michel Sardou pis après je te demande de m'appeller, trop bidon. Je renvoie un texto le lendemain en disant : merci de cette délicate attention, appelle moi lundi parce que ce soir y'a les experts. Forcément lundi, elle m'appelle pas, je l'appelle elle décroche pas, elle me rappelle pas. Le lendemain je lui dit que c'est agaçant, chui pas son chien. Là elle me sort qu'elle passe ses soirées au téléphone avec Christopher (me présentez personne avec ce prénom là sinon, il va s'alimenter par perfusion pour le reste de sa vie), son nouveau mec, avec qui elle va à Disneyland Paris ("vu que t'as pas voulu m'y emmener"), elle a même osé me raconter leur rencontre et comment ils se sont embrassés pour la première fois (c'était à se vomir dessus). Même quand je lui ai dit que j'étais pas sûr de vouloir la voir quand elle passerait à Lille parce que j'étais pas en supère forme et que je savais pas comment j'allais réagir, elle a même rien compris et elle m'a pas laissé parler. Un vrai fardeau. Quand elle m'a dit hier : nan mais appelle moi dans la journée je serais dispo alors qu'elle sait comme moi, qu'elle est toujours bizarrement occupée quand je l'appelle, faudrait pas abuser. Si y'a bien un truc que je déteste, c'est qu'on me traite comme de la merde EN LE NIANT. J'ai un putain de principe ultra handicapant, je me dis toujours, on frappe pas les filles (dans la vie de tous les jours c'est pas facile parce qu'elles hésitent pas à en abuser - NB : on peut taper les filles à l'entrainement) mais alors là, je l'ai tellement haï à ce moment là, elle aurait pris dans la gueule le coup de coude spécial Chuck Maurice ultra violent, ses dents auraient sauté, ca aurait été bon. Son mec aurait même plus voulu l'embrasser (quelqu'un qu'à plus de dents, ca doit être moyen à embrasser), elle aurait eu des troubles d'élocution toute sa vie et comme elle est en fac d'histoire (elle sait même pas pourquoi, elle est là-bas mais "l'histoire c'est trop bien!!!!, j'te jure c'est trop interessant" woaw, une vocation!), elle aurait pas pu faire prof, toute façon prof d'histoire c'est merdique, ca interesse personne et tu gagnes rien. D'ailleurs elle pourrait jamais avoir recours à son opération de chirurgie esthétique avec un salaire pareil, compléxée à vie la gamine. Donc, comme je sais qu'elle a un gros défaut, elle est pas rancunière (moi je suis très rencunier, sur mon lit de mort je me souviendrais de Louis Genelle qui m'a piqué mes meilleures cartes pokémon en CM2, l'enculé), elle va rappeller, je ferais pas 2 fois la même erreur, je décroche plus jamais. 

Je sais bien que c'est un article ultra lâche mais en même temps j'allais pas me taper 600 bornes pour lui cracher ca à la gueule et vu qu'elle répond pas et que j'ai pas que ca à faire d'écrire des sms (en passant, cadeau, les 1000 caractères ca correspond à 7 textos, je sais je l'ai fait) donc, bon. Mais j'avais vraiment la rage, quoi, merde, faut me comprendre, je suis un mec. Le sexe faible. Foutu pénis.

En passant, mon prof d'histoire de la médecine (que j'adoooooore) a prononcé ces mots : "L'homme : terme générique qui embrasse la femme. Ca me plaît bien." Ca m'a tué. Tellement fort le mec, t'as trop envie d'être comme lui, un demi dieu (du moins en apparence). C'était marrant quand il a fait un bide en disant : "levez la main, ceux qui n'ont pas la télé chez eux." Et là-dessus le mec, il lève la main. Anesthésiste, le mec. Respect quoi.

Désolé mes articles sont supers longs en ce moment, et pourtant il m'arrive rien. Juste hier midi j'ai frolé la mort, à 2 mètres, le passant témoin de la scène me regarde l'air de dire :"tu t'attendais vraiment à ce qu'il s'arrête?". Enfin c'est la 2ème fois que je frole la mort à vélo. Mais là, j'avais le temps de sauter de mon vélo et j'ai compris pourquoi les gens quand ils voient la voiture arriver sur eux, ils bougent pas. Pas parce qu'ils ont peur, pas parce qu'ils sont suicidaires, mais tout simplement ils croivent pas que c'est réel, ils le nient simplement. Ca j'aurais pas pu l'inventer, pas vrai?

Faut bien que j'exteriorise, vu que j'ai pas vraiment d'occasions, je vois vraiment pas à qui je vais aller raconter tout ça (sans vouloir offenser personne ni nier aucune(s) amitié(s)).

Jeudi 2 octobre 2008 à 20:50

Un truc qu'est bon pour les neurones, chers collègues. Rouler en bagnole la nuit, ca tue. La musique et la conduite s'accorde incroyablement bien, on dirait qu'on se laisse porter par la voiture, sans penser à rien, on regarde pas vraiment, à moitié dans la musique, à moitié en train de conduire, mais la nuit, ni l'un ni l'autre, en fait. C'est quasiment un truc mystique. Ca me rappelle à chaque fois les heures que je passais à écouter Pink Floyd dans la voiture de mon père, en hiver. La tête contre la vitre, regarder les paysages gelés, avec cette sorte de pureté que leur donne la neige. C'était bon sérieux.

Maintenant, c'est l'hiver qu'arrive, et c'est pas trop tôt. J'arrive pas à dire ce que je préfère : hiver ou été. Quand c'est l'été j'me dis vivement l'hiver, quand c'est l'hiver j'me dis vivement l'été. Toute façon je fais des bronchites en été comme en hiver alors... En fait c'est bien foutu. J'aime pas le printemps, ni l'automne, j'aime pas les choses faites qu'à moitié, mais à un point. Je déteste les choses faites qu'à moitié même. Faut absolument que vous sachiez ça, pour comprendre un peu mieux les trucs que je fais, souvent j'y vais à fond, ou j'y vais pas. Mais je sais rien faire aussi, des fois. Je déteste dire "je sais pas" (pour des trucs importants hein, la météo ou quelles chaussettes je vais mettre on s'en cale un peu, quoique les chaussettes c'est vachement important, j'y reviendrais peut-être). Mais la vie, elle t'empêche toujours de faire les trucs à fond, enfin du moins, souvent les trucs qu'elles te balancent ca suffit à effriter. Et puis y'a aussi que je suis un internel indécis, à force de faire les mauvais choix, on finit par viser au milieu. J'ai l'impression d'être un caramal mou (je sais pas vraiment ce que ca veut dire, mais je pense pas vraiment que ce soit de la lâcheté) au final, mais pas par ma faute. J'ai l'impression que la plupart des gens aussi sont des caramels mous, mais qu'ils arrivent à vivre avec. Moi, je crois que pour une grande part, c'est les études qui me ramollissent, en vacances je suis plutôt comme un arlequin.

Bref, encore un article qui veut rien dire. Toute façon même moi j'arrive pas à dire si c'est vrai ou pas, si je pense ce que je dis, si je suis là ou pas, en gros. Des fois, j'ai l'impression d'être dans un film très réel, mais j'arrive pas à dire si j'aime bien ou pas.

En tout, y'a des trucs que sais : j'aime la musique, les filles (même à regarder), les experts las vegas. Le reste je saurais pas vous dire. Et l'hiver, à Montréal.

Samedi 27 septembre 2008 à 19:59

1 . "Pour un médecin, traiter quelqu'un de con, ce n'est pas manquer de respect, c'est avant tout porter un diagnostic."

2. "Ne gâcher pas les 5 dernières minutes, c'est souvent les meilleures."

3. "Je vais pas perdre mon temps avec des p'tits cons ! C'est quand même incroyable, c'est le contribuable qui a payé cette faculté !"

4. "Y'a des adolescents ici dont la voix mue telle une souris qui se coince la queue dans la porte. J'ai mal pour vous."

5. "Mademoiselle, quand je parle, vous vous taisez. C'est pas très malin de se mettre au premier rang pour parler. Ah ! Pourquoi faut-il qu'elle soit blonde?"

6. "J'ai vu un truc en venant, y'avait un tag avec écrit << vivre ou sarkollaborer >>. C'a m'a plu."

7. "Des fois j'me prend vraiment pour un berger" Réponse de l'amphi : "Bêêêêêêê"

8. "Si vous voulez jouer aux cons, vous allez gagner car je le suis moins que vous. Arrêtez de jouer au moustique sinon je vais vous écraser. Ca va saigner."

9. "J'ai vu un flash d'appareil photo dans le coin latéral gauche de l'amphi, vers le haut. Je vous préviens, vous avez pas le droit de diffuser ses photos, ca s'appelle le droit à l'image et j'hésiterais pas à aller au pénal..."

10. "A toute tentative de début d'esquisse de semblant de bruit, les sanctions tomberont. Je veux à peine entendre le bruissement du stylo plume sur la feuille de papier, et encore. Lièvres en chaleur et autres puceaux en excès d'hormones, s'abstenir."

11. "Y'en a qui vont se faire casser la gueule à la sortie."

12. "Soyez silencieux et inodores s'il vous plaît" (celle là j'ai toujours pas compris)

13. "Le tibia porte une crête très tranchante sur sa face antérieure d'ailleurs vous pouvez vous la palper vous même, sauf si vous êtes obèse."

14. "Dis donc monsieur là bas avec le gobelet, le petit déjeuner c'est à la cafétéria, alors DEHORS. (le type se dirige vers la sortie) Primant je suppose? J'en étais sûr."

15. "J'imagine que vous avez entendu parler de moi vu que je suis une superstar, je suis le professeur *********!"  (foule en délire)

16. "Vous voyez souvent quand on met un doigt ca va mieux." dit-il en ajustant le projecteur.

Cette liste, non exhaustive vous vous en doutez, sera éventuellement complétée si j'arrive à changer de département étant donné que je suis dans le département merdique et sans ambiance, donc sans phrases cultissimes.

"Voici la statue représentant la nature se dévoilant à la science dans le hall de la faculté de paris, vous voyez, la nature à d'sacrés atouts ! Allons messieurs réveillez-vous !"

Samedi 27 septembre 2008 à 19:25

Moi, je vois : une sorte de crabe avec des minis pattes et des énormes pinces/2 vieux perroquets qui se font la tête. Ca va, j'ai pas le complexe du super-héro.

Mercredi 17 septembre 2008 à 20:15

Y'a des jours avec et y'a des jours sans. Mais vraiment sans. C'est incroyable comment je passe d'un extrème à l'autre, des fois j'ai la forme, mais des fois non. Je pense que c'est seulement en surface, être "heureux" ou non, parce qu'au fond, quoi que je fasse, quoi qu'on me fasse, le mal me ronge, peut-être plus que je voudrais le croire. Ca part jamais et peut-être même que ca me poursuivra toute ma vie, certainement à tort, mais ca fait partie de ma constitution, c'est le genre de chose qu'on peut pas remettre en cause. On arrive à l'oublier, assez facilement même, mais l'énnemi guette, toujours à l'affût d'une nouvelle manifestation. Je comprends tout à fait que les gens se suicident, moi même si je ne croyais pas qu'il y a raison à ma venue au monde (si seulement c'était aussi simple qu' une pénétration vaginale), je me serais fait la malle depuis longtemps... Perdre son temps à morfler pour être fier d'un truc ou tenter de se sentir moins seul par n'importe quel moyen (des études qui prennent de la place ne sont qu'un exemple parmis tant d'autre)... Autant disparaître pour ne pas souffrir et ne pas faire souffrir. Je pense en ce moment (mais bon j'me sens usé, alors mon objectivité peut certainement être mise en doute, et probablement par moi même ne serais-ce que demain) que l'amour n'existe pas, il n'y a pas d'amour simplement un arrêt de la solitude qui touchent une ou, dans le meilleur des cas, deux personnes qui tiennent pas tellement l'un à l'autre mais qui ne veulent pas retourner simplement à leurs solitudes réciproques qui les bouffent. C'est peut-être ça la maturité, arrêter de croire aux contes de fées, regarder la vie en face, pourrie jusqu'à la moëlle (et je vous dis ca tranquillement de mon fauteuil) mais avec des bons moments, partagés, qu'il faut savourer car ils ne durent pas. Le bonheur est éphémère. Attention, je dis ça aujourd'hui, je penserais certainement le contraire demain. Serais-je alors optimiste ou réaliste? (il n'y a pas de réponses, seulement des théories plus ou moins crédibles).

 Les plus laches se reposent sur une entité supérieure pour combler le vide de leur existence, d'autres (tout aussi lâches) sur des substances plus ou moins fortes, d'autres sur quelqu'un d'autre... Je ne détiens aucune vérité, je ne suis donc, en théorie, pas apte à critiquer qui ou quoi que ce soit. Tous les moyens sont bons après tout, certains sont simplement plus efficaces pour passer le temps et tenter de remplir son existence : la vie de famille, la vie professionnelle etc...

Bref. Tout ca pour dire que j'éspère être dans un état de maturité passager, parce qu'être "mature"(oui c'est extrêment subjectif et stupide comme concept alors appelons ca être conscient) donc être conscient, c'est certainement être encore plus seul. Moi, qui vous parle, combattant de la conscience et revendiquant l'inconscience (comprenez l'imaturité) comme valeur personnelle fondamentale...

En fait, n'arrivant pas à finir cet article, je l'ai relu et trouvé extrêment naze (je préviens tout de suite les éventuels crétins finis que je suis sincère, il est pas trop mal écrit, dieu merci j'ai fait pire mais simplement il m'a permis d'exterioriser mon état de pensée, histoire que je me rende compte que c'était con comme état de pensées). Donc, si il y avait quelque chose à retenir de ces 20 minutes, disons que c'est : suçer la vie jusqu'à la moëlle (et pas que la vie), cumuler les expériences positives (par exemple les expériences sexuelles), ne faites pas le point sur votre vie, fonçer, battez-vous.

Ouf, c'était pas loin, je suis pas encore mature, et j'aimerais bien tirer la blonde (lille 2, amphi 3 rangée de milieu n°6 sur la droite) qui est un chef d'oeuvre d'architecture biologique (probablement un des arguments en faveur de l'existence de Dieu) et que, à la lumière de ma perversion naturelle et de nombreuses minutes de contemplation, j'ai élue BONASSE DE L'ANNEE. Félicitations. Si tu passes par là et que tu te reconnaît sache je suis sur la droite de l'amphi, que je possède des lunettes, que je suis entouré de 2 brunes (pas "2 belles brunes", 2 brunes quoi, je suis pas superman), que tous les matins je lis mon horoscope à voix haute, et que je pue le boursin vu que j'en fous la blinde dans mes sandwichs et que j'ai jamais de chewing gum.

Chers auditeurs, auditrices, hermaphrodites, ou asexués, Good night and Good luck.

PS : non je suis pas en manque de sexe, d'amour ou de quoi que ce soit. Pas de conclusions hâtives.

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